Patrimoine | Inauguration des Vitraux de l’église Saint Etienne

Patrimoine | Inauguration des Vitraux de l’église Saint Etienne

Patrimoine | Inauguration des Vitraux de l’église Saint Etienne

Ce samedi 30 avril 2022, Monsieur le Maire a inauguré la restauration des vitraux de l’église Saint Etienne devant une cinquantaine de personnes, après la messe officiée par le père Goudot. Un moment convivial et de partage autour du patrimoine communal jarrois.

Quelques éléments sur les travaux

La restauration des vitraux a été réalisée par la Maître Verrière Anne BRUGIRARD, de l’atelier Montfollet de Grenoble – maison fondée en 1943 par Paul Montfollet.

Ce travail aura demandé plusieurs mois de nettoyage et de rénovation pour un rendu d’une grande qualité.

Cet entretien nécessaire du patrimoine communal a été en partie financé par le Département de l’Isère que la ville de Jarrie remercie.

Quelques éléments sur l’Eglise Saint Etienne

Elle fut construite il y a plus de 1000 ans, à l’époque romane, aux alentours du Xème.

Au XIIème siècle, elle s’appelait déjà « Sancti Stephani de Jarria » ou « Saint Etienne de Jarrie » qui fut le premier diacre et le premier martyr de la chrétienté. Elle dépendait du prieuré bénédictin de Notre Dame des Charbonnaux, en une seule et même paroisse.

250 fidèles sont comptabilisés en 1672. A l’époque, l’église Saint Etienne est financée par la famille Murinais de Bon Repos et la famille de la Coste du château des Simianes.

Courant 1870, la famille Teyssieur Palerne de Savy finança une transformation complète de l’église selon les plans de l’architecte Péronnet, puis le  mobilier et les vitraux de la nouvelle sacristie en 1898. Marthe Teyssier Palerne de Savy réalisera elle-même les peintures de la chapelle de la vierge.

En 1968, les façades de Saint Etienne sont refaites, mais un incendie détruit la sacristie et vient noircir l’intérieur de l’église. Les pompiers communaux de Jarrie interviendront, avec tous les anciens (Besson, Allerme, Denis-Ogier, Guerrero, Vallet, Gassaud, Caparosse, Martinet …), depuis la caserne de Basse-Jarrie et de celle de Haute-Jarrie. Lors de cet incendie, la tristesse avait envahi nos soldats du feu car les registres paroissiaux avaient brûlé. Un exemplaire a pu être restauré et se trouve bien rangé dans les archives municipales en mairie. Il date de 1753.

 

 


Karine Braconnier

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